Comme vos l’aurez remarqué… il fait chaud ! Un peu partout en Europe, les températures passent des records. Évidemment, la situation est préoccupante au plan sanitaire et écologique. Plus encore dans les régions du Sud.
Mon propos n’est pas de traiter de cette situation, bien que je me sente très concernée, mais d’aborder la météo en tant que grand sujet de conversation, quelle qu’elle soit. Pour nos amis britanniques, c’est même une marque d’éducation de commencer une discussion en abordant ce sujet, avant tout autre et juste après les salutations. Cela ne me dérange pas de parler de la pluie et du beau temps, mais j’observe qu’il devient difficile, en tout cas pour moi, de supporter les plaintes à ce sujet.
Maugréer
En période de pluie, passé disons le troisième jour, la litanie commence : temps pourri. Passé une dizaine de jours, toute la gamme des risques pour les cultures ou d’ inondations suit. Quand ça dure plusieurs semaines….
Mêmes jérémiades pour la neige, le gel, le froid, la grisaille, le brouillard, le soleil, le chaud, le brûlant, l’humide, le sec, etc.
Plaintes et actions
Autant les unes me fatiguent, autant les autres me semblent indispensables !
Agir en faveur du climat est une priorité. Individuelle (et oui ça commence par soi même) et collective. Citoyenne et politique. Je vous épargne les listes de « bonnes actions », vous les connaissez.
Sans devenir extrémiste ou renoncer à son confort, il y a des petites choses, qu’on oublie souvent, et qui économisent notre éco système, mises bout à bout (éteindre dans les pièces que l’on quitte et les appareils inutilisés, privilégier les transports communs quand c’est possible, éviter le plastique, les produits importés de très loin, etc, etc.) Que celui ou celle qui n’a jamais « oublié »….
Il y a aussi d’autres mesures qu’on peut envisager lorsqu’on change de véhicule, lors de réparations dans la maison, lorsqu’on doit remplacer un élément électroménager…. Ce sont des mesures plus onéreuses, mais je pense qu’on est gagnant sur le plus long terme. Chez nous, nous allons faire installer des panneaux photovoltaïques, c’est un investissement !
On peut aussi réfléchir à quelques mesures d’auto protection en cas de températures extrêmes (aérer tôt le matin puis fermer les volets, s’offrir un ventilateur, moins énergivore que la clim, ou mieux encore un éventail ! Boire de l’eau fraîche régulièrement, éviter de sortir en plein après-midi… et vice et versa en hiver, ouvrir les volets et laisser entrer la lumière, boire des boissons chaudes, porter un pull supplémentaire, sortir en pleine journée, etc).
Bref, il y des choses à envisager qui nous permettent d’être plus constructifs que la lamentation ou l’exagération !
Bel été et prenez soin de vous et de notre environnement.
Hello Catherine, effectivement il est important de faire notre possible pour préserver notre planète. Le futur s’annonce terrible et je préfère ne pas y penser tant ça me stresse …je n’ai jamais vu le pays basque si sec ! D’habitude il pleut souvent et la c du jamais vu ! C’est la preuve qu’il faut vraiment agir ! D’ailleurs, nous avons nous aussi installé des panneaux photovoltaïques et c’est vraiment très bien. Bel été !
Bravo pour vos panneaux… les petits ruisseaux font les grandes rivières !
Hello Catherine, je suis d’accord avec toi et j’essaie de faire attention. Mais je pense que nous ne sommes rien par rapport à toutes les horreurs qui se passent ailleurs et qui détruisent la planete. Je ne peux qu’être pessimiste hélas ! Bises
Je comprends ton inquiétude mais je reste persuadée que si chacun fait de son mieux, ça fait déjà une belle différence. Ce qui ne justifie en rien les attitudes inconscientes de certaines nations et industries.
Ce sujet nous concerne tous. Faire notre part du colibri comme le préconisait Pierre Rabhi. J’y pense chaque jour en ramassant un papier, une canette, en utilisant l’eau des légumes pour les fleurs, en gardant les citrons pour les mettre dans les pots et éloigner les pucerons, en utilisant des lingettes en tissu pour me démaquiller. Le collectif est efficace mais une phrase hier m’a parlé : nous ne sommes pas seuls nous sommes dispersés. Se plaindre est humain et les poncifs de comptoir font sourire. Dans le Sud, la chaleur est suffocante et passé 35 degrés renoncer à la climatisation est difficile. La prise de conscience individuelle doit se faire, tu as raison. Après nous le déluge c’était avant car les déluges et les sécheresses sont notre réalité.
Hello Stéphanie et merci pour ton témoignage. Je retiens cette phrase qui t’as marquée hier et qui me parle aussi.
Pour avoir passé par votre région cet été, j’ai trouvé les chaleurs moins suffocantes près de la mer que plus haut, chez nous en Ardèche méridionale, où le mercure a passé les 40° ! Je récupère aussi l’eau de lavage des légumes et salades pour mes arrosages… je débranche mes appareils et j’insiste auprès de mon entourage pour ancrer les bonnes pratiques.