Comme le disait Cicéron : » si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il faut pour être heureux ».
J’observe régulièrement, autour de moi, à quel point nos marottes ou hobbies sont importants pour soutenir notre moral et notre équilibre. Peinture, tricot, écriture, couture, sport ou bricolage,… la liste est longue et très variée. Ces « loisirs » améliorent nos humeurs, parfois même sans qu’on s’en rende compte.
Si je plonge avec délices dans mes lectures pendant l’hiver, j’avoue que mon jardin me manque terriblement pendant la saison froide. Chacun ses plaisirs, évidemment, j’aime jardiner et au printemps, je me régale !
Dedans et dehors
Beaucoup d’entre nous ne disposent pas d’espaces extérieurs importants, heureusement on peut aussi « jardiner » en intérieur ! Et oui, les légumes peuvent se contenter de bacs sur les petits balcons et si on n’a pas de balcon, plantes d’ornement et herbettes aromatiques se suffisent de lumière et d’eau en intérieur!
Le facteur apaisant et valorisant avec les végétaux, c’est leur évolution souvent spectaculaire et les quelques soins qu’ils exigent. Le lien qu’ils représentent précisément entre l’intérieur et l’extérieur. Entre le naturel et le cultivé, la grandeur d’un arbre et la petitesse d’une graine…, l’exubérance d’un parc ou la minutie d’un bonsaï, les couleurs, les odeurs, les saveurs… Tous les goûts sont dans la nature. Il faut un peu de temps et de patience, un peu de chance aussi et cette activité devient passionnante.
Quand j’étais jeune étudiante, sans jardin ni gros moyens financiers, cultiver quelques plantes m’a toujours fait du bien. Après quelques mésaventures, j’ai appris à mieux m’en occuper et j’ai développé ce qu’on nomme « une main verte ». En plus du plaisir de les voir se développer, d’en prendre soin, j’ai aussi profité de leur apport esthétique dans ma déco, ce qui m’arrangeais bien car le budget pour ce poste était alors quasi nul ! Les années ont passé et, pour moi, leur attrait demeure et même s’accentue.
Je récolte des graines en balade ou en voyage, je coupe des petits bouts sur les plantes qui me plaisent pour en faire des boutures, je découvre sans cesse des espèces inconnues et j’en profite tous les jours !





Une grande diversité
C’est l’autre grand plaisir, il y a tant de choix, tant d’espèces, de variétés, de couleurs, d’utilisations possibles… on n’est jamais au bout de nos découvertes et essais.
Les échanges entre amateurs sont également très agréables : conseils, expériences, graines ou semis… là encore c’est infini. Il y a des rencontres pour troquer, il y a des jardins qui se visitent, des passionnés qui qui transmettent volontiers, sans oublier non plus les professionnels du domaine qui interviennent en cas de besoin et cultivent les plants si on ne sait ou ne peut le faire soi-même.

Le coût d’un jardin
Bien sûr, on peut craquer pour des plantations rares et chères, on peut aussi parfois avoir besoin d’aide pour entretenir l’espace ou tailler les arbres…. Cela n’est pas donné. Au départ, il faut prévoir un investissement pour l’achat des grands végétaux qui vont structurer l’espace, les arbres, les arbustes. Mais attention… ça pousse et on a tendance à en mettre trop car ils sont petits au début. Une fois cette base installée, il est possible d’avoir un beau jardin sans dépenser beaucoup d’argent.
Comme je le disais, les jardiniers échangent volontiers leurs semis ou leurs graines, leurs bons plans. Certaines jardineries pratiquent des prix très raisonnables et les sachets de graines sont peu onéreux.
Voici quelques astuces pour ne pas vous ruiner :
- choisissez des plantes et des fleurs adaptées au climat de votre région (plaine, montagne, bassin méditerranéen, océanique, etc
- au potager, ne plantez pas plus que vous ne pourrez consommer (conserves y compris)
- préférez les légumes que vous ne trouvez pas en circuit court
- pour les salades, pensez à la laitue à tondre et/ ou laissez monter une des vôtres pour récolter les graines
- Certaines herbes aromatiques sont vivaces (ciboulette, céleri perpétuel, aïl des ours, etc)
- pensez aux fleurs vivaces, qui reviennent chaque année
- hivernez les bulbes que vous ne pouvez pas laisser en place, les rhizomes des dahlias qui craignent le gel et vos géraniums pour ne pas en acheter chaque année
- récoltez les graines des annuelles que vous aimez
- essayez, testez, amusez-vous



Et vous, avez vous la main verte ?
Dans un prochain article, trucs et astuces pour se simplifier le jardinage !
Hello je te comprends tout à fait, j’ai toujours aimé les fleurs et m’occuper de mon jardin. Certaines années avec plus de succès que d’autres ! Ma fille m’ a initiée aux plantes vertes et je commence à avoir une « petite jungle » chez moi ! Les plantes et les jardins demandent de l’entretien mais ce n’est que du bonheur ! Bises
Oui, c’est du boulot, mais c’est ce qui vide la tête… Et quel plaisir quand c’est réussi !
C’est génial d’avoir un jardin , j’ai juste un petit balcon et quelques plantes d’intérieur mais j’aime beaucoup !
Belle soirée
Un petit balcon, c’est déjà ça! Je comprends que tu aimes.
Merci pour la citation de Cicéron « si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il faut pour être heureux ». A cela, si l’on rajoute cuisiner et crusiner le fruit de notre labeur c’est du bonheur au cube.
Alors là voilà donc un sujet qui me ravit, les mains dans la terre ! Je passe des heures et des heures au jardin ornemental et potager ; depuis toute petite j’adore humer l’humus.
La terre sent bon, la terre nous ancre avec les forces telluriques, la terre nous élève avec les forces cosmiques. La terre contient plus de vie microscopique au cm2 que de vertébrés au km2.
Avec nos sens elle nous relie au grand Tout, la terre nous rend humble et joyeux…
Comme disait Victor Hugo, il y a toujours des choses derrière les choses. C’est particulièrement vrai avec un jardin. C’est fou comme une petite parcelle de terre est en fait à elle seule un multivers. La preuve en est que sur chaque photo que je prends de cet espace, il y a des orbes flottant dans tous les sens… Trop beau !
Sinon concrètement, après avoir composé ma partition au jardin attenant à la maison en partant d’une page blanche, à savoir des murs, 2 pieds de vigne, une surface herbeuse et puis c’est tout, j’ai investi depuis l’automne un nouvel espace à portée de roues de vélo pour composer un jardin nourricier en permaculture et là encore, c’est morne plaine, donc tous les ingrédients pour insuffler au lieu mon imagination et mon travail.
Cela s’apparente à tisser la vie.
Cet automne, j’ai fait creuser un puits à 17m de profondeur, installé une serre, créé un petite mare, un composteur en palettes, planté des arbres fruitiers et fleuris, 3 bouleaux (mon arbre préféré) et suis aux prémisses d’un jardin en mandala autour du puits.
Le bonheur intégral !
Chère visiteuse, je partage votre enthousiasme qui me ravit ! Quelle bonne idée que la permaculture, j’avais essayé la culture en « lasagnes » et puis j’ai modifié ce coin là pour accueillir un olivier qui végétait dans son pot et qui maintenant a pris ses aises et nous offres de belles récoltes.
Vous avez raison d’avoir installé une serre, les frileuses apprécient et on peut démarrer tôt des semis qui sont en pleine forme au moment de la plantation.