Parfois, malheureusement, un proche s’en va….

Maladie, accident, incident, vieillesse… il ou elle nous quitte.

On a pu se dire au revoir ou pas. Anticiper, soutenir ou juste constater… c’est tellement difficile de le (toujours lire le féminin aussi, svp) laisser partir. Évidemment, tout restait à vivre, à faire, à inventer… Évidemment, c’est beaucoup trop tôt, ou trop tard à cause de sa souffrance, enfin il n’y a pas « le bon moment ».

Et pourtant, nous nous savons mortels.

Vraiment ? Pas tant que cela au fond, mourir, la belle affaire, mais alors en douceur, sans s’en rendre compte, dormir et ne pas se réveiller… Certains partent ainsi, mais très peu. Pourtant c’est notre rêve à tous, mourir sans souffrir ni s’en apercevoir.

rêver

Peu d’entre nous sont partis ou partirons ainsi. Accompagner nos proches nous prépare, nous alerte peut-être, car évidemment personne ne peut dire le temps qui lui reste.

Alors ? Une forme de conscience peut-être ? Une gratitude pour le moment présent ? Pour ce qui nous a été donné, même imparfait. Pour ce qui reste de nos espoirs, de nos aspirations et de nos forces, de notre humanité ?….

Mourir c’est difficile à imaginer, impossible… nous sommes vivants ! Oui et jusqu’au bout, comme nos disparus.

Une autre forme de présence, peut-être, une caresse, un rayon de soleil, une brise sur votre épaule, un souffle, un joli sourire,

un moment d’éternité !

Le temps apaisera le chagrin, un peu en tout cas, le bonheur est si fragile, il faut savoir se souvenir des jolies choses.