Parfois, malheureusement, un proche s’en va….
Maladie, accident, incident, vieillesse… il ou elle nous quitte.
On a pu se dire au revoir ou pas. Anticiper, soutenir ou juste constater… c’est tellement difficile de le (toujours lire le féminin aussi, svp) laisser partir. Évidemment, tout restait à vivre, à faire, à inventer… Évidemment, c’est beaucoup trop tôt, ou trop tard à cause de sa souffrance, enfin il n’y a pas « le bon moment ».
Et pourtant, nous nous savons mortels.
Vraiment ? Pas tant que cela au fond, mourir, la belle affaire, mais alors en douceur, sans s’en rendre compte, dormir et ne pas se réveiller… Certains partent ainsi, mais très peu. Pourtant c’est notre rêve à tous, mourir sans souffrir ni s’en apercevoir.
Peu d’entre nous sont partis ou partirons ainsi. Accompagner nos proches nous prépare, nous alerte peut-être, car évidemment personne ne peut dire le temps qui lui reste.
Alors ? Une forme de conscience peut-être ? Une gratitude pour le moment présent ? Pour ce qui nous a été donné, même imparfait. Pour ce qui reste de nos espoirs, de nos aspirations et de nos forces, de notre humanité ?….
Mourir c’est difficile à imaginer, impossible… nous sommes vivants ! Oui et jusqu’au bout, comme nos disparus.
Une autre forme de présence, peut-être, une caresse, un rayon de soleil, une brise sur votre épaule, un souffle, un joli sourire,
un moment d’éternité !
Le temps apaisera le chagrin, un peu en tout cas, le bonheur est si fragile, il faut savoir se souvenir des jolies choses.
Bonjour Catherine, oui c’est un sujet difficile à aborder mais c’est également dur d’y penser. Nous ne sommes jamais préparés à la disparition d’un proche et c’est douloureux, même si nous ne pouvons rien changer. Belle journée
Sans doute faire la paix avec soi-même, essayer en tout cas, apporte le soutien dont nous avons besoin. Merci de ta visite.
Bonjour Catherine quand le père de ma fille était en soins palliatifs à 42 ans, le médecin m’a dit à l’époque que chaque jour est un projet de vie et cela jusqu’au dernier souffle alors qu’on était déjà à penser à après. Le moment présent est le seul qui existe. Aujourd’hui je comprends cette phrase car l’intensité de la vie est source de grand bonheur mais aussi de tristesse. Je sens sa présence et je lui parle de ma fille. Merci pour ce texte.
Merci pour ce témoignage Stéphanie, vivre chaque jour pleinement, et profiter tendrement de ceux qu’on aime, présents ou ailleurs.
Bonsoir il fallait oser aborder ce sujet… mais c’est bien fait je vous félicite et vous remercie!
belle soirée et carpe diem
Merci à vous pour votre visite et ce gentil message