Impossible de rester impassible face aux séismes qui frappent, par exemple Haïti dont les populations vivent depuis tant d’années déjà dans des conditions extrêmement difficiles. Corruption, crise politique, carences dans les produits de première nécessité, non reconstruction, guerre de gangs, enlèvements…. Comment supporter tant de souffrances ?
Impossible aussi de rester insensible au drame Afghan, entre autres, qui voit revenir des criminels au pouvoir après tant d’années de guerre. Les talibans ne doivent leur survie et le financement de leur « victoire » qu’au trafic d’opium, qui devient de l’héroïne, dans le monde des drogues. Liés à toutes les mafias et narcotrafiquants, ils prétendent donner des leçons de morale et imposer leur »charia » d’un autre âge, mais visent surtout à maintenir les populations et les tribus dans l’inculture, l’ignorance et donc la soumission. Allah a bon dos!
La Syrie, le Liban et la Libye sont détruits à genoux. La Palestine, enclavée est privée d’existence. Les dictatures se renforcent et essaient de ressembler, aux yeux des naïfs, à des caricatures de démocraties….
Entre les catastrophes climatiques (inondations, feux, canicules et autres ouragans) et les gestions malhonnêtes et criminelles de certains régimes, la vie de bien des humains est saccagée.

Sommes nous impuissants ?
Dans le faire et l’agir, cela semble hélas être le cas. Envoyer des secours ? Où ? Comment ? Laissera-t-on passer les humanitaires ? La corruption endémique dans certaines régions accaparera-t-elle une fois de plus les ressources ?
On ne peut que le redouter.
Accueillir les migrants ? les réfugiés ? On voit bien à quel point le sujet est délicat, entre protection et intégration il y a bien des difficultés et nos sociétés peinent déjà à instaurer des systèmes équitables pour leurs habitants vulnérables , alors ….. c’est un réflexe généreux, mais réaliste ?
Intervenir sur place (militairement et/ou sanitairement)… déjà fait et avec les résultats qu’on connaît, certains y ont perdu la vie et le chaos demeure.
Il faudra sans doute un peu, beaucoup de tout ça. Et ça ne suffira pas. Seule des volontés politiques d’encourager des cercles vertueux par des décisions désintéressées pourraient soutenir les populations locales à s’organiser pour définir leur destin.

Balayer devant sa porte
Comparaison n’est pas raison, mais quand je pense à l’agitation suscitée par et autour du sujet « COVID » et des mesures que cette pandémie génère, ici en occident, je ressens un grand malaise.
Entre les pro et les anti, entre ceux qui comparent les décisions sanitaires au nazisme et ceux qui se foutent des règles de protection, entre la liberté individuelle et le bien collectif…. il y a un monde, tout un monde …. Ceux qui ont quelques moyens et ceux qui en manquent cruellement.
Je n’aime pas jouer les « mères la Vertu », mais un peu de décence et de proportionnalité seraient préférables aux cris d’orfraies, ceux des grands spécialistes auto proclamés, et ceux de monsieur et madame tout le monde, embourbés dans leurs convictions autour de nos besoins sanitaires.
Petite consolation, ce n’est pas nouveau ! Voltaire ne disait-il pas » je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire » ?
Effectivement c’est terrible et nous européens sommes privilégiés et nous devons en avoir conscience !
J’essaye d’aider à mon petit niveau en donnant à des associations !
Bonne soirée
Merci Solange, je ne crois pas qu’il y ait de petits niveaux. Gandhi disait « celui qui sauve un homme sauve l’humanité » et les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Comment ne pas être découragé désolé impuissant ; on a évolué , on a fait d’immenses progrès mais des pays continuent à s’entretuer à vouloir soumettre les plus faibles . Votre article décrit bien notre état d’esprit et regarder autour de soi est déjà un pas vers…
Merci pour vos billets lus avec beaucoup de plaisir . Amicalement . Martine
Merci pour votre commentaire et vos compliments. Quand je me sens découragée, comme c’est le cas face à la situation climatique et internationale, je me souviens qu’il y a eu autrefois des moments très noirs, très durs et que nos aïeux les ont surmontés, du moins certains d’entre eux, alors je me dis que les jeunes générations trouveront une voie…
Malgré toute notre bonne volonté nous n’avons pas beaucoup de moyens à notre niveau de changer les choses.Nous essayons avec nos bulletins de vote mais le taux d’abstention aux dernières élections montre le peu d’intérêt de la population pour la politique et de ce fait pour le reste du monde. Concernant les Afghans je pense surtout à ces femmes qui vont perdre tout droit à l’éducation et toute liberté, j’ai mal pour elles certes, mais je suis impuissante et je pense que l’on ne peut accueillir tous les réfugiés. Ce serait utopique de croire à une intégration totale. Pour les mots de Voltaire j’en ai fait mon crédo. Même si je ne partage pas les opinions de certains je trouve essentiel que toutes s’expriment en toute liberté, mais hélas nous en sommes loin ! Belle journée
En effet, le nombre d’abstention dans les urnes est affligeant…. les gens préfèrent râler que réfléchir, voire s’engager.
C’est comme si la mémoire que ce droit a été durement acquis s’était complètement effacée.
En ce qui me concerne, je vote et en Suisse c’est souvent ! Parfois je suis indécise, alors je peux voter blanc, mais c’est rare, il n’est pas interdit de bien s’informer. Merci pour ta visite.
bonjour Catherine, l’actualité dans le monde fait peur ! je pense à toutes ces femmes, ces hommes, ces enfants qui souffrent à cause d’une idéologie en bois. Je ne comprend pas comment en 2021, certains pays vivent encore dans cette insécurité, ces privations de libertés, cette violence !!! nous ne sommes pas au moyen âge … j’ai l’impression que nous régressons …quand aux catastrophes naturelles, nous ne serons pas épargnés dans les années à venir ! bien au contraire ! le réchauffement de la planète va plonger certains pays dans une très grande misère. il faudrait tout de même que les politiques de ces pays se réveillent et sauvent leur pays du désastre.
Comme tu le dis, l’actualité fait peur… pire encore que certaines fictions. Quant aux politiques, hélas à de rares exceptions, dont Merkel fut un exemple, je crains qu’en majorité, ils ne soient davantage concernés par leur prestige et leurs finances personnelles que par le bien commun !