Cette période de l’année est propice à l’introspection. Moins de lumière, frimas, besoin de se réchauffer, de cocooner, de se recentrer.

Certes, il y a beaucoup à faire, tout s’accélère avant la pause des fêtes, mais ce besoin de calme devient pressant, comme pour reprendre son élan…

L’étymologie du mot accueil vient du latin colligere = cueillir et se transforme vers l’an mille en vieux français acoillir = réunir, associer, être avec.

Comment affronter cet apparent paradoxe entre notre besoin « saisonnier » de calme et l’ouverture dont il faudra faire preuve pour accueillir nos proches pendant les fêtes ?

bientôt noël
Xmas

Charité bien ordonnée…..

Et oui…. commence par soi-même ! Alors, plutôt que de nier ce besoin ou ne pas en tenir compte, si on prévoyait quelques temps « off » ? Des petites pauses rien que pour soi ? Si on commençait par accueillir notre besoin ? autrement dit, si notre magnifique sens de l’accueil commençait par celui de soi-même ?

Comment ? variable et personnel, sans aucun doute, mais déjà commencer par s’assoir pour établir une sorte de « compte à rebours »… Papier, crayon, allez hop, soyons fous, une tasse d’un délicieux thé ou tisane de noël et c’est parti….

  • il me reste…. X jours
  • je dois encore faire…..(job, déco, cadeaux, courses, menu, etc)
  • qui peut me donner un coup de main et pour quoi (liste)
  • je répartis X tâches/X jours/X personnes
  • je pose au min 5 temps perso avec dates et heures (esthéticienne ça compte)
  • Je ne présume pas de mes forces et je me souviens qu’il y a du monde en ville et dans les parkings
  • je prévois donc des « vides » pour les imprévus

Ce petit exercice tout simple et rapide va vous permettre de constater que oui, vous avez le temps ! Et oui, aussi pour vos moments de calme et d’introspection.

pause
une petite pause

S’offrir le plaisir d’accueillir

En se ménageant des plages personnelles dans nos agendas toujours bien remplis, en cette période comme dans d’autres, on se préserve aussi du trop plein. C’est une sorte de discipline qui garantit notre santé, notre bien être et aussi notre plaisir…

Arriver sur les « genoux » aux fêtes (je ne parle pas ici d’une posture de prière) ne favorisera pas les rencontres et le partage toujours espérés en ces moments familiaux, même si, et on le sait tous… il faudra de la finesse, du doigté et de la patience pour que la bonne humeur demeure l’hôte d’honneur de la fête !