Quelques semaines et ce sera Noël ! Les magasins ont déjà sorti les décorations et les boîtes aux lettres débordent de publicité pour les cadeaux en tous genres. Nos chers petits écrivent  leurs listes et certains prévoyants ont bien avancé dans leurs emplettes…

Si j’apprécie cette période de préparation de la fête, je redoute la foule et la frénésie d’achats qui l’accompagnent très souvent.

En fait, j’apprécie les noëls simples, et mon plus beau cadeau c’est  réunir ma famille autour d’un bon repas  le 24 au soir, c’est une sorte de tradition et dans la nuit, on peut faire briller la fête !

Décorer la maison pour cette occasion, préparer des mets fins qui nous sortent de l’ordinaire, une belle table qui mettra en valeur le repas et la compagnie, voici qui m’enchante.

Comme je n’aime pas la surenchère de cadeaux, je préfère glaner en cours d’année les attentions qui plairont à chacun.

En principe… Et puis en réalité, comme tant d’autres, je dois aussi galérer à la dernière minute pour tout ce qui manque (et ce peut être beaucoup) !

Origine des cadeaux

Cette tradition est bien plus ancienne que la fête de noël, elle daterait de l’antiquité romaine. A la période du solstice d’hiver, de grandes fêtes étaient organisées en l’honneur du Dieu Saturne (maître du temps et du destin) et de la liberté.  A cette occasion, les adultes échangeaient des étrennes, du miel et des dates,  pour se porter chance et prospérité dans l’année à venir et conjurer le mal tapis dans le manque de lumière. Il faut attendre le moyen âge pour qu’il devienne courant d’offrir, à l’occasion des fêtes  de la nativité, des présents dit « traditionnels » aux enfants, en général des sucreries, pommes ou oranges, très rares alors. On leur disait que l’enfant Jésus  les avait déposés pour eux.

Dès le 19e siècle, avec l’ouverture des grands magasins, les cadeaux de noël prennent, en plus du côté traditionnel,  un aspect commercial et les cadeaux alimentaires sont alors peu à peu délaissés, surtout dans la classe bourgeoise, au profit des jouets. C’est au 19e aussi qu’apparaît le personnage du père noël, ou Santa Klaus, il remplace alors progressivement St Nicolas, prélat du 3e siècle qui vécu en Asie Mineure et réputé pour sa générosité envers les enfants. Ce dernier est par ailleurs toujours fêté le 6 décembre dans certaines régions, comme les Rois le sont lors de l’Épiphanie en janvier, autres personnages à l’origine des cadeaux dans la tradition du noël chrétien. Les coutumes concernant l’échange de présents varient quant aux dates selon les traditions locales, mais la plus fréquente est la date du 24 décembre au soir ou celle du 25 au matin.

Des joujoux par milliers ?

Très souvent j’ai pu observer, et vous aussi sans doute, que les jeunes enfants, passé la première surprise, jouent joyeusement avec les emballages de leurs présents. Cartons, papiers colorés et leur imagination font merveille pour s’amuser dans ces longues réunions qui gardent les adultes à table indéfiniment. Certes les présents leur plaisent, mais rien ne remplace la créativité pour passer de bons moments, et aussi il leur faudra un peu de calme pour découvrir tranquillement les nouveautés reçues. A mon avis, mieux vaut éviter qu’il y en ait trop car la profusion fait perdre la notion de valeur et ceci est valable à tout âge. Mieux vaut se coordonner entre adultes, surtout dans les familles où il y a peu d’enfants, pour leur offrir alors des présents à plusieurs.

Sans doute vais-je me répéter, mais pensez aux livres et surtout offrez leur le plaisir de les lire avec eux ! Il y a tant de choses qui les intéressent déjà ou qu’ils pourront découvrir… Un enfant qui aime lire ne s’ennuie jamais. Et ce goût peut se transmettre, se cultiver en famille.

savoir donner et…. recevoir

Penser à ses proches, à ses amis, chercher à leur offrir un présent qui leur fera plaisir, c’est déjà un beau cadeau.

On sait que beaucoup de cadeaux s’échangent dès le lendemain sur des sites spécialisés, et oui,  il arrive parfois que les idées manquent, je choisis dans ce cas d’offrir un bon dans un magasin ou une librairie. Je préfère aussi cette option pour moi, plutôt qu’un truc dont je n’aurai pas l’usage…

Et très souvent, c’est en pensant à ce que j’aimerais recevoir que je trouve des idées pour ce que je vais offrir.

Joyeuses fêtes à tous !