Mille définitions existent, toutes sont bonnes, mais on ne sait toujours pas de quoi il s’agit exactement. Une forme de dépassement ? Une ressource contre nos peurs ? Un moteur pour avancer dans l’adversité ? Tout cela et aussi des petits riens, presque invisibles qui permettent de poursuivre nos chemins.

Certains matins, cela sera juste de se lever, alors qu’on préférerait rester dans nos brumes de rêves et sous la couette. D’autres fois, cela sera de se positionner, parfois seul ou presque contre un groupe, un pouvoir ou même une foule, ou simplement contre un proche ou alors soi-même.

Il y a le courage qui conduit à l’héroïsme et aussi celui qui implique simplement d’assumer les petites choses du quotidien. Celui des grands combats et celui des petits tracas. Dans le même ordre d’idées, je vous invite à relire mon article sur les peurs

Adversité

« Nul ne peut atteindre l’aube sans avoir traversé le chemin de la nuit  » . Cette citation de K. Gibran m’apaise dans les moments de doute. Très vite chacun l’apprend, la vie n’est pas un long fleuve tranquille.

Petites contrariétés et grands coups durs, c’est aussi le lot de nos vies humaines. Parmi bien sûr de grands et petits moments de bonheur. Quand tout va bien, ou à peu près, c’est à peine si on s’en rend compte car cela nous semble naturel. C’est dans les moments difficiles qu’on se pose des questions, qu’on se demande comment on va faire pour aller de l’avant.

Trouver ses ressources

Après le choc, plus ou moins grand, posons nous la question de l’apprentissage que l’on peut retirer de cette épreuve : « Que puis-je apprendre ? qu’est-ce qui ne fonctionne plus ? quel changement puis-je introduire pour améliorer la situation ou la rendre supportable ? » Parfois, on ne peut trouver seul, on a besoin d’aide, amicale ou spécialisée, il ne faut pas hésiter à se tourner vers le soutien des autres.

Tout d’abord car comme nous tous, ils ont aussi affronté des situations difficiles et douloureuses et peuvent partager leurs solutions pour aller mieux, ensuite et surtout, car rester isolé nous pousse, inconsciemment, à tourner autour de notre « souci », à ruminer, à imaginer, à tort, que nous sommes les seuls à qui des trucs pareils arrivent. Un genre de syndrome de Caliméro, vous connaissez tous ce petit poussin noir qui vit des sentiments répétés d’injustice.

Un des mes professeurs de psycho avait coutume de nous répéter cette phrase de je ne sais plus qui : « quand on s’analyse, on s’angoisse, quand on se compare, on se rassure »… C’est un peu simple, mais tellement vrai, prendre conscience que l’on n’est pas seul à devoir surmonter des aléas, des deuils, des échecs, des trahisons, etc. c’est déjà se replacer dans le collectif des humains, et c’est un des premiers pas vers un mieux être.

réfléxions
réflexions

Et vous ? comment faites vous dans l’adversité ?