Ce joli titre est emprunté à Sénèque : « Dans la vie, il ne s’agit pas d’attendre les les orages passent, mais d’apprendre à danser sous la pluie ». Il est question ici de se donner un petit shoot d’optimisme ! Il faut bien reconnaître que tout nous pousse vers la morosité : saison froide, météo capricieuse et mauvaises nouvelles en tout genre !

Une définition d’une grande part de notre condition humaine : nous sommes des « des combattants de l’adversité ».

Autres mots pour se souvenir que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, même pour ceux qui, comme moi, sont très privilégiés par rapport à tant d’autres !

chercher son chemin

L’espoir

Sans doute connaissez vous la fable mythologique de la boîte de Pandore? Une jeune femme qui s’était vu confier par les Dieux une urne à ne jamais ouvrir. Évidemment, la curiosité fut la plus forte et elle transgressa l’interdit… Dans l’urne, les Dieux bienveillants avaient enfermés tous les maux de la terre et de son humanité : maladies, guerres, violence, séismes, intempéries, famine, etc…

Incapable de refermer l’urne, la jeune femme vit se répandre tous ces maux et le dernier à s’envoler fut un souffle fragile, l’espoir, l’aide universelle face à l’adversité.

Ce mythe nous invite à voir le bon côté des choses qui souvent se cache derrière des aspects rébarbatifs et effrayants. Ce n’est pas facile et surtout ce n’est pas une réaction spontanée.

Garder espoir, chercher des alternatives, des pistes pour sortir des mauvais pas, c’est une posture qui se décide et se cultive.

aider
garder espoir

Un peu de relativisation

Parfois c’est grave, voire très grave. Dans ces cas là, finalement heureusement assez rares, il est tout aussi rare que la solution ou les pistes de solutions ne dépendent que de vous. Une fois le choc passé, il me semble judicieux de se poser ces questions :

puis-je faire quelque chose et si oui quoi ? Si ce n’est pas possible (éloignement, retards, ruptures, deuils, etc)

qui peut m’aider ou aider dans cette situation ?

Accepter de l’aide et ne pas essayer de porter tout seul le fardeau, c’est déjà commencer à l’alléger un peu.

Il faut aussi reconnaître que l’humain mélange assez souvent contrariété, contretemps avec catastrophe ! C’est alors le moment d’essayer de relativiser, non pas pour tomber dans l’angélisme ou la méthode Coué, mais précisément pour mobiliser notre créativité et nos ressources. Plutôt que de perdre son énergie dans le refus et la plainte, mieux vaut l’investir dans la recherche d’alternatives à nos ennuis.

c’est le grain de sable qui permet à l’huître de faire sa perle

La solution des petits « tas »

Si le problème ressemble à une montagne, une des pistes et d’essayer de le diviser. C’est ce que j’appelle la solution des petits tas ! Par exemple : la mauvaise nouvelle de la maladie d’une personne proche vous affecte, c’est le problème « montagne », vous êtes sous le coup. Le choc passé, procédez à la division du problème

  • de quelle maladie s’agit-il ?
  • que connaissez-vous de cette maladie ?
  • la personne concernée est-elle prise en charge ? entourée ?
  • demande-t-elle du soutien de votre part ?
  • si oui, êtes-vous en mesure de le lui donner ? à quel rythme ? comment ?
  • cela implique-t-il des modifications de votre organisation ?, etc, etc…

Décortiquer les informations permet de trouver des pistes pour affronter la grosse difficulté avec davantage de ressources et de sérénité.

le Grammont (Hodler)

Laisser le temps au temps

Pour finir, et c’est aussi très difficile, il est nécessaire de faire preuve de patience. Même relativisé et décortiqué, la réalité est là et la patience va vous aider à maintenir l’espoir…. Se souvenir aussi que, par le passé, vous avez déjà du affronté des écueils et que vous les avez surmontés…..